L’Académie de Thiès compte au total 26.193 candidats inscrits, dont 14.959 filles (57,12%), et 11.234 garçons (42,88%). Ils sont répartis entre 81 centres dont 9 centres secondaires et 81 jurys. Le nombre de candidats a légèrement baissé, comparé à 2021 où il était de 26.470.

Quelque 2.538 correcteurs et 1.439 surveillants ont été mobilisés, pour les besoins de cet examen. 

’’Nous voulons exprimer toute notre satisfaction par rapport à ce que nous venons de voir’’, a dit l’inspecteur d’académie, au terme de la visite de cinq centres d’examens, en compagnie d’autorités administratives, territoriales, sécuritaires, ainsi que de partenaires, comme les associations de parents d’élèves.  

’’(Pour) l’ensemble des variables qui importent pour l’organisation de l’examen, nous pouvons dire que nous sommes au vert’’, a-t-il poursuivi, non sans noter la nécessité de continuer à surveiller.

Il a évoqué la présence et la ponctualité des surveillants, la bonne préparation logistique, la présence des forces de défense et de sécurité. Les livrets de bac sont disponibles à l’exception de ‘’quelques manquements’’. M. Diouf a aussi noté des absences, notamment au lycée de Fahu, qui accueille beaucoup de candidats libres.

Le président de l’unique jury du centre de Fahu a fait état de 17 absents, relevant que la plupart d’entre eux sont des candidats libres.

Le président du jury 938 du Lycée Malick Sy, a aussi signalé 15 absents. Les chefs de centre ont été invités à chercher dans les dossiers de candidature un contact pouvant répondre de l’absence des concernés.

’’Globalement, nous pouvons dire que l’organisation se passe très bien’’, a-t-il dit, notant que les retours obtenus des autres départements indiquent qu’aucun incident n’y a été relevé.

La question de la prise en charge du surplus de travail effectué des transcripteurs pour les candidats non-voyants, tout comme leur sécurité a été encore soumise à la délégation.

Les enseignants devant transcrire les copies du braille au noir et vice-versa pour les candidats de l’Institut national d’éducation et de formation des jeunes aveugles (INEFJA), doivent parfois rester jusqu’à 1 heure du matin, a relevé Souleymane Guèye, secrétaire général du syndicat unique des travailleurs de l’enseignement de la personne handicapée (SUTEPH).

’’C’est une question qui est à l’étude’’, a dit l’Inspecteur d’académie, indiquant que comme son prédécesseur qui avait envoyé un courrier sur la question, il s’est entretenu avec le directeur de l’Office du bac. 

C’est une question qui est suivie par les plus hautes autorités et qui pourrait connaître son dénouement dans un avenir proche’’, a-t-il dit. 

Quant à la sécurité de ces examinateurs qui restent jusqu’à des heures tardives, l’adjoint au préfet Diadji Guèye leur a demandé d’adresser une correspondance à la préfecture.

Il a aussi salué une tournée ’’très instructive’’ qui les a menés aux collèges Saint-Gabriel, Saint-Augustin, à l’ISM, au Lycée Malick Sy et au Lycée Fahu.